L’ouvrage étudie la manière dont Ferdinand Raimund (1790-1836) reprend et transforme les conventions de la féerie viennoise, dans le théâtre populaire viennois marqué par de fortes contraintes institutionnelles et dramaturgiques. Il analyse les changements concernant la conception des pièces (recherche d’une alliance adéquate du sérieux et du comique), l’univers surnaturel (reflet des idéaux humains et de leur ébranlement) et le personnage comique (qui devient un modèle moral). Il évalue enfin la réception de ce théâtre et son caractère « populaire ». La prise en compte des manuscrits autographes et la comparaison avec ceux de censure et de théâtre permet une nouvelle approche de l’élaboration des pièces, de leur mise en scène et de leur portée critique.