La production romanesque au dix-septième siècle résiste à des définitions simples, surtout lorsqu´il s´agit du sous-genre des romans comiques. cette étude, en passant par les anti-romans de Sorel, de Scarron et de Furetière, entreprend une analyse des espaces et des discours hybrides, en marge de la littérature dite "traditionnelle". Comment ces auteurs (et d´autres) cherchent-ils à se définir en se projetant sur les formes littéraires établies? Comment peut-on comprendre , au juste , ce trait d´union- trait intermédiaire simultanément négatif et positif, différentiel et combinatoire - qui se trouve au coeur de l´antiroman?