La réception de l’œuvre césairienne est particulièrement riche dans les pays germanophones. Elle y a commencé très tôt et est restée d’une vitalité que rien n’est venu affaiblir au fil des ans depuis 1950. Son envergure reflète celle de l’œuvre d’Aimé Césaire, poète, dramaturge et essayiste. Beaucoup de matériaux et de documents inconnus étaient à découvrir. Ils concernent la genèse de l’œuvre et l’auteur dans le rôle d’auto-commentateur de ses textes dans les discussions et échanges avec son traducteur Janheinz Jahn. Ils dévoilent enfin les facettes non encore explorées de l’œuvre que mettent à jour les mises en scène de ses pièces dont les deux premières ont commencé leur carrière en terre germanophone.