En plongeant dans les archives de la ville de Shanghai, Aglaia De Angeli offre une analyse de la vie des femmes criminelles autant que de celle des victimes de la criminalité à l’époque républicaine. Des centaines de cas judiciaires, des rapports de police et des comptes-rendus par les prisons et maisons de détention jamais utilisés auparavant nous racontent le milieu et les femmes qui y traînent.



Shanghai, connue déjà à l’époque comme le Chicago de l’Orient, est vue d’un côté pas encore exploré, celui de l’histoire des femmes, qui offre au lecteur une nouvelle vision de l’histoire sociale et urbaine de Shanghai, la métropole par excellence de la modernité en Chine.



À l’époque républicaine, la société en Chine bouscule entre tradition et modernité, ainsi l’histoire des femmes avec leurs méfaits autant que leurs malheurs nous offre un baromètre pour comprendre vers où les mœurs et le droit chinois se dirigent.